Lycée Paul-Louis Courier: La république doit protéger les jeunes pas les violenter
🙎 Ce jeudi matin, à Tours, des lycéens et lycéennes du lycée Paul-Louis-Courier ont été violemment délogés alors qu’ils participaient à une action dans le cadre du mouvement « Bloquons tout ».
Témoignages d’élèves, de professeurs et d’associations de parents convergent : ces adolescent·e·s, qui scandaient des slogans et chantaient, ont été frappé·e·s par les forces de l’ordre et exposé·e·s à des gaz lacrymogènes. Plusieurs mineur·e·s sont blessé·e·s, l’un d’entre eux a été hospitalisé.
Témoignages d’élèves, de professeurs et d’associations de parents convergent : ces adolescent·e·s, qui scandaient des slogans et chantaient, ont été frappé·e·s par les forces de l’ordre et exposé·e·s à des gaz lacrymogènes. Plusieurs mineur·e·s sont blessé·e·s, l’un d’entre eux a été hospitalisé.
Selon la presse régionale, les élèves avaient maintenu un accès ouvert et n’empêchaient pas l’entrée dans l’établissement. L’usage de la force apparaît dès lors disproportionné et indéfendable.
🛑 Dans un État de droit, envoyer des CRS contre des adolescent·e·s, encore des enfants, est proprement inacceptable.
Un État qui frappe sa jeunesse se fragilise lui-même : il substitue la peur au dialogue, la force à l’écoute. La République a pour devoir de protéger ses élèves, pas de les violenter.
Ces opérations ne relèvent pas du maintien de l’ordre, mais d’orientations politiques irresponsables, portées nationalement par le ministre de l’Intérieur sorti et censuré Bruno Retailleau. Elles détournent les forces de police de leurs missions essentielles, alors que les effectifs sont déjà en sous-nombre chronique.